Les
dangers de l’été
Le
soleil produit un gigantesque rayonnement électromagnétique,
composé de rayons à grande énergie et d’autres
à faible énergie. La couche d’ozone, sorte de bouclier
naturel, arrête les plus dangereux de ces rayonnements qui, sans
cela, seraient mortels. Il s’agit des rayons X, des rayons gamma
et des ultraviolets C, dits UV courts. Ne parviennent alors jusqu’à
la terre que :
-
les rayons infrarouges, rayons de la chaleur, responsables des coups de
chaleur ;
-
les ultraviolets A (UVA), dits UV longs, 320 à 400 nanomètres,
proches de la lumière visible, qui traversent la couche cornée
de la peau, et atteignent en partie le derme. Ils stimulent la pigmentation
de la peau et provoquent le bronzage, mais ils entraînent un vieillissement
accéléré de la peau, et sont parfois responsables
de cancers cutanés,
-
les ultraviolets B (UVB), dits UV moyens 280 à 320 nanomètres,
qui sont pour la plupart arrêtés par la couche cornée
de la peau. Ce sont eux les responsable des coups de soleil. La dose d’UVB
arrivant au niveau de la peau est maximale lorsque le soleil arrive à
son zénith, par ciel clair sans nuages, et en altitude (la quantité
d’UVB augmente de 4 % chaque fois que l’on s’élève
de 300 à 400 mètres).
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Conséquences cutanées
La
pigmentation de la peau, appelée aussi « hâle du soir
», apparaît quelques minutes après l’exposition
au soleil sous l’effet des UVA, et disparaît en quelques heures.
Les coups de soleil surviennent sur les épidermes peu ou pas habitués
au soleil. Ils apparaissent après un laps de temps de quelques
heures, atteignent leur maximum entre 8 et 24 heures, et persistent environ
48 heures. Ils se manifestent par une rougeur intense de la peau avec
douleurs, sensations de brûlures et démangeaisons.
On rencontre
plusieurs degrés de gravité :
- le coup de soleil bénin,
qui ne laisse pour preuve qu’une légère trace rosée
sur la peau.
- Le coup de soleil du deuxième degré laisse
la peau rouge vif, avec un œdème et une douleur à la
pression, qui persisteront deux ou trois jours.
- Enfin, au troisième
degré, les brûlures sont comparables à celles causées
par une flamme, avec parfois une cicatrice résiduelle indélébile.
Fièvre, vertiges et nausées complètent volontiers
le tableau....
(suite...)
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