La seconde édition de la Thermalienne entre Dignes et Gréoux les Bains annonçait un tracé entièrement renouvelé pour mieux répondre aux attentes des vététistes chevronnés. Sur le papier, l’annonce d’un parcours rando raid de 80 km avec 1800 m de dénivelé positif laissait augurer du meilleur…
Les conditions météorologiques déplorables de la semaine précédente ont amené le staff d’organisation à revoir quelques peu le tracé en dernière minute, certaines portions étant impraticables.
Fort heureusement, les prévisions météo pour ce dimanche se sont avérées erronées. Les trombes d’eau annoncées ne sont pas tombées le matin mais uniquement en fin d’après midi. Le gros des participants a donc échappé à la douche …
Les 120 téméraires participants ont eu la chance de découvrir un parcours physique et technique à souhait. Au départ des thermes de Dignes, quelques kilomètres relativement faciles pour mieux se mettre en jambes avant d’attaquer une montée sur la route puis un single qui permettait de rejoindre le 1er ravitaillement situé à Mézel.
Ce copieux ravitaillement a permis de prendre des forces avant de s’attaquer aux principales difficultés de la journée. Une montée sur une petite route de 4 km jusqu’à Beynes et voilà les athlètes sur un single technique de plusieurs kilomètres offrant de superbes points de vue sur la vallée de l’Asse et les gorges de Trévans. S’ensuivait une descente sur le charmant village de Trévans puis une pénible remontée sur un singletrack dont la beauté est comparable à sa difficulté. Seule une poignée d’experts a réussi à la monter sur le vélo…
Une fois arrivés à l’abri de Trévans après plus d’une heure de remontée pour certains, il fallait encore monter !!!
Histoire de rejoindre le col de St Jurs avant d’enquiller sur une longue et sublime descente toute en single jusqu’au village de St Jurs puis Puimoisson ou était situé le second ravitaillement très attendu de tous. Tant il est vrai que 3 heures à pédaler sans voir âme qui vive ou presque, ouvre l’appétit !
Plusieurs participants décidèrent d’ailleurs de jeter l’éponge à cet endroit. Pour les autres, une traversée du plateau de Valensole par des pistes roulantes les menait à l’arrivée presque sans encombre, si ce n’est ce vent de face si désagréable. Le casse croûte prévu par le staff était plus que mérité après plus de 5h30 d’effort et 90 km parcourus.
Au dire de la majorité des vététistes, le parcours était bien plus intéressant que celui de la première édition, lequel avait était qualifié d’autoroute verte par beaucoup. La plupart d’entre eux ont promis aux organisateurs de revenir lors de la prochaine édition.
Rendez vous est pris…
Stéphane Dantin
